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Chúng ta thường bị thôi miên bằng ngôn từ và hình ảnh từ các đài truyền hình, truyền thông mà chúng ta khó mà ngờ được.
Quý anh chị có thể nghe ở đây quyển sách này để hiểu rõ mà tránh cho chúng ta cứ tưởng những tin tức gì mà chúng ta cứ liên tục được đưa vào mắt vào tai là thật nhé.
Người ta có thể dùng tiền để thông tin không chính xác thành sự thật và những gì mà báo chí không nói đến là sai sự thật.
Muốn có những suy tư riêng và đứng đắn nhất là chỉ tin những gì tự chúng ta tìm đoc̣ mà thôi.
Sự thật lúc nào cũng chỉ là ở những tìm hiểu đa chiều và ở những gì đã được chứng minh trong lịch sử.
Với những tài liệu được sưu tầm dưới đây, rất mong quý anh chị tìm được cho mình những ý tưởng đứng đắn nhất để nhận xét những vấn đề chung quanh mình mỗi ngày.
Caroline Thanh Hương
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Presse
libre, droit de parole, liberté de penser, opinion publique,
démocratie… Ces mots semblent être particulièrement attachées aux
cultures européennes et américaines. Lorsque nos médias nous dévoilent
le quotidien des journalistes étrangers et des populations de certains
pays, nous avons l’impression d’être bien plus libres de nos convictions
et pensées. Mais en est-il réellement ainsi ?
Avez-vous déjà remarqué que les médias de masse ont
tendance à toujours parler des mêmes faits, quelle que soit la chaîne de
TV, quelle que soit la station de radio et quel que soit le journal que
vous lirez. Cela nous permet de nous rassurer, nous conforter ou
encore, nous conduit à diaboliser certains actes ou faits.
L’opinion publique est aujourd’hui majoritairement
fondée sur ce que les médias transpirent. En effet, ceux-ci fabriquent
notre consentement. En d’autres termes, ils nous façonnent et nous
guident vers une pensée, un achat, etc. A tel point, que nous ne savons
plus réellement avoir notre propre avis sur un fait et avons besoin d’un
avis de masse pour nous orienter.
Cela s’observe principalement en politique lors des élections : les sondages
orientent les votes, pendant que des affaires resurgissent de nulle
part pour faire tomber ou au contraire encenser un candidat. Le temps de
parole est peut-être égal à l’antenne mais la médiatisation de certains
prétendants au titre, est bien plus importante que pour d’autres. Et ce
n’est pas nouveau.
LA PUBLICITÉ JOUE UN RÔLE PRÉPONDÉRANT DANS LA CONSOMMATION DE MASSE
Pour la consommation, cela est exactement similaire. Une publicité avec des couleurs attrayantes, des enfants et/ou des animaux vous aideront à avoir confiance en un produit, même si celui-ci est dangereux pour la santé et l’environnement. Le consommateur n’est plus maître de ses désirs et de ses besoins : les médias lui dictent son mode de vie.
LES ANNONCEURS ENTRETIENNENT LES MÉDIAS, CEUX-CI VENDENT LEURS PRODUITS AUX CONSOMMATEURS ET EN ÉCHANGE, LES MÉDIAS VENDENT LE CONSOMMATEUR AUX ANNONCEURS.
Quel que soit le gouvernement en place, le message divulgué reste
inchangé. Dans ces conditions, peut-on toujours parler de démocratie ?
L’Homme est-il si crédule pour faire confiance à un système plutôt qu’à des faits réels ?
LES JOURNALISTES : PREMIERS ACTEURS DE LA PENSÉE UNIQUE
En 1988, Noam Chomsky produit un reportage intitulé « La manufacture du consentement ».
Il y explique que les journalistes travaillent au service d’une
idéologie, parfois même, sans s’en rendre compte. Si cette affirmation
semblait sortir tout droit du conspirationnisme, force est de constater
qu’elle est aujourd’hui vérifiée. David Pujadas l’a d’ailleurs affirmé, et ce n’est pas le seul.
LA PUBLICITÉ JOUE UN RÔLE PRÉPONDÉRANT DANS LA CONSOMMATION DE MASSE
Pour la consommation, cela est exactement similaire. Une publicité avec des couleurs attrayantes, des enfants et/ou des animaux vous aideront à avoir confiance en un produit, même si celui-ci est dangereux pour la santé et l’environnement. Le consommateur n’est plus maître de ses désirs et de ses besoins : les médias lui dictent son mode de vie.
LES ANNONCEURS ENTRETIENNENT LES MÉDIAS, CEUX-CI VENDENT LEURS PRODUITS AUX CONSOMMATEURS ET EN ÉCHANGE, LES MÉDIAS VENDENT LE CONSOMMATEUR AUX ANNONCEURS.
Quel que soit le gouvernement en place, le message divulgué reste
inchangé. Dans ces conditions, peut-on toujours parler de démocratie ?
L’Homme est-il si crédule pour faire confiance à un système plutôt qu’à des faits réels ?
MAIS COMMENT LES MÉDIAS OPÈRENT-ILS ?
Ils utilisent cinq filtres imperceptibles à l’œil et à la conscience novice :
La propriété : les mass-médias appartiennent à des
grands groupes, souvent méconnus du grand public. Ces mêmes grands
groupes appartiennent à des institutions qui n’ont pour objectif que le
profit. Le journaliste n’est finalement qu’un pion, servant aux intérêts
des institutions.
La publicité : sans les annonceurs, les médias seraient déjà morts. Il est essentiel, afin de faire du profit, de marteler le consommateur par de la publicité. Les annonceurs courent après l’argent, l’argent ne s’obtient qu’en touchant un maximum de personnes et un maximum de personnes n’est touché qu’avec une grande audience. Pour faire simple, les médias vendent leurs produits aux consommateurs et en échange, les médias vendent le consommateur aux annonceurs.
La manœuvre : Un journaliste même indépendant ne
pourrait pas faire ce qu’il voudrait car il existe une réelle complicité
entre les médias et les institutions. Les lanceurs d’alertes sont parfois mis à pied,
expulsés (Edward Snowden), etc. Le gouvernement, les grandes
entreprises, etc. jouent le jeu des médias en les nourrissant
d’informations. Le journaliste n’a même plus besoin de sortir de son
bureau, les scoops lui arrivent directement. Mieux encore, des experts
et des rapports officiels leur sont proposés pour étoffer leurs articles
ou argumenter une interview. Quiconque souhaitant sortir de ce cadre se
verra confronté à un manque de crédibilité.
LES LANCEURS D’ALERTE PEUVENT ÊTRE MIS À PIED, EXPULSÉS…
Les attaques : Lorsqu’une information dérange ou sort de la « normalité »,
le journaliste ou le groupe responsable est soumis à des pressions. Elles peuvent être de plusieurs natures : verbales, sources discréditées, informations fustigées, menaces de mort, de façon à détourner le sujet.
L’ennemi commun : aujourd’hui, cet ennemi est plus
connu sous le nom de terrorisme, communisme, musulmans, immigrés…
Ceux-ci soulèvent la colère et la peur commune pour mieux quadriller
l’opinion.
Ces pratiques sont en constante évolution et se déploient sans cesse
autour de nous. Pouvoir avoir du recul sur l’information servie, afin de
forger sa propre opinion est devenu un exercice très complexe, et une
sorte de révolution dérangeante.
tt
Varens Romeusil y a 3 mois
S/o aux étudiants de Maisonneuve qui sont là pour le cours de culture et média
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Un professeur qui se fiche pas mal de vos connerie de loi 101,et autres absurdités Québécoise qui vous mènent à disparaitre paradoxalement..
C'est quand même marrant que les mecs qui font avancer le shmilblick sont quasiment ignorés...Y a tellement peu de vues on fait un club et un mouvemlent?
Ce qui fait progresser exige toujours plus d'efforts que le reste. Après, chacun choisit : le travail sur soi et le progrès ou la paresse intellectuelle et la médiocrité.
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Il avait déjà bien compris et essayait d'éveiller les consciences il y a 40ans, mais apparemment peu de gens étaient prêt à l'écouter. Paresse mentale et biais cognitif quand tu nous tiens. Les gens préfèrent croire à Jesus qui viendra les sauver des méchants franc-maçons satanistes. Ou regarder des vidéos sur la terre plate.
C'est quand même assez intrigant qu'il ne veuille pas faire le lien entre ses recherches linguistiques et sa critique des pouvoirs...
En fait il le fait dans certains ouvrages mais effectivement c'est un point intéressant et je pense que ses travaux en linguistique ont dû le pousser à considérer la manière dont est utilisé le langage pour contrôler et circonscrire les débats en démocratie.
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Excellentes lignes de cet homme sur la démocratie et les méthodes de contrôles de la pensée, manufacture du consentement, etc.
Qui possède un pays doit le gouverner ..
Mais le peuple hormis le local dans lequel il vit , même si il l'a payé , si il le possède , ( croit il ) le peuple n'a aucun pouvoir de gouverner ..
tt
Le changement c'est maintenant :)
Faut juste se bouger le cul.
Je suis d'accord avec tout ce qu'il dit, mais ne serais jamais anarchiste socialiste. Il est dit sans être dit à la fin que c'est au peuple de se prendre en main et d'arrêter d'être manipuler, de faire des efforts pour s'élever intellectuellement. Je suis d'accord avec tout cela, mais si les autres ne veulent pas le faire, je ne vois pas pourquoi je resterai avec eux dans leur médiocrité. C'est pourquoi je suis plus proche du courant anarchiste capitaliste. J'aurai aimé voir Max Stirner dans les cartes à la fin. C'est un bon documentaire quand même. L'expression 'Intérêt général' à la fin m'a quand même fait frissonner, tout le long, on assiste à une critique du gouvernement et de l'Etat pour au final, utiliser le même vocabulaire. Dommage. Avant l'intérêt général, il y a mon intérêt, ma personne et ma liberté.
"la fabrique du consentement 1 et 2 " est un document fort, clair, facilement compréhensible...
A regarder plusieurs fois!