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Paroles de la chanson «Si, Maman Si»
Tous mes amis sont partis
Mon cœur a déménagé
Mes vacances c'est toujours Paris
Mes projets c'est continuer
Mes amours c'est inventer
Mon cœur a déménagé
Mes vacances c'est toujours Paris
Mes projets c'est continuer
Mes amours c'est inventer
Si, maman, si
Si, maman, si
Maman, si tu voyais ma vie
Je pleure comme je ris
Si, maman, si
Mais mon avenir reste gris
Et mon cœur aussi
Si, maman, si
Maman, si tu voyais ma vie
Je pleure comme je ris
Si, maman, si
Mais mon avenir reste gris
Et mon cœur aussi
Et le temps défile comme un train
Et moi je suis à la fenêtre
Je suis si peu habile que demain
Le bonheur passera peut-être
Sans que je sache le reconnaître
Et moi je suis à la fenêtre
Je suis si peu habile que demain
Le bonheur passera peut-être
Sans que je sache le reconnaître
Si, maman, si
Si, maman, si
Maman, si tu voyais ma vie
Je pleure comme je ris
Si, maman, si
Mais mon avenir reste gris
Et mon cœur aussi
Si, maman, si
Maman, si tu voyais ma vie
Je pleure comme je ris
Si, maman, si
Mais mon avenir reste gris
Et mon cœur aussi
Mon cœur est confortable, bien au chaud
Et je laisse passer le vent
Mes envies s'éteignent, je leur tourne le dos
Et je m'endors doucement
Sans chaos ni sentiment
Et je laisse passer le vent
Mes envies s'éteignent, je leur tourne le dos
Et je m'endors doucement
Sans chaos ni sentiment
Si, maman, si
Si, maman, si
Maman, si tu voyais ma vie
Je pleure comme je ris
Si, maman, si
Mais mon avenir reste gris
Et mon cœur aussi
Si, maman, si
Maman, si tu voyais ma vie
Je pleure comme je ris
Si, maman, si
Mais mon avenir reste gris
Et mon cœur aussi
Si, maman, si
Si, maman, si
Maman, si tu voyais ma vie
Je pleure comme je ris
Si, maman, si
Mais mon avenir reste gris
Et mon cœur aussi
Si, maman, si
Maman, si tu voyais ma vie
Je pleure comme je ris
Si, maman, si
Mais mon avenir reste gris
Et mon cœur aussi
France Gall là ca sĩ của một thời tuổi trẻ mà tôi thích được nghe cái giọng tưởng như non nớt, tuổi teen, và mãi mãi là một ngôi sao không bao giờ tắt.
Sau đây mời quý anh chị nghe lại 13 tubes hay nhất của cô.
Chúng ta cũng không quên nhìn lại quãng đời 50 năm ca nhạc của France Gall qua báo chí pháp, tờ Ouest France.
Caroline Thanh Hương
PORTRAIT. France Gall a rayonné pendant 50 ans sur la chanson française
De Gainsbourg à Michel Berger, son
Pygmalion et ancien mari, France Gall a rayonné pendant cinquante ans
sur la scène musicale française. Elle laisse derrière elle un répertoire
de tubes inoxydables.
Elle a rejoint Michel Berger, Johnny Hallyday et tant d’autres au Paradis Blanc. France Gall s’est éteinte ce dimanche matin, a annoncé sa chargée de communication, Geneviève Salama. La chanteuse, âgée de 70 ans, était hospitalisée depuis deux semaines pour une infection sévère. En 2016, elle avait déjà été hospitalisée à la suite d’une intoxication médicamenteuse.
Depuis
la mort brutale de Michel Berger, en août 1992, suivie cinq ans plus
tard de celle de leur fille, France Gall n’avait plus guère chanté.
Quelques enregistrements et quelques concerts dans les années 1990 avant
un long silence dont elle était sortie en 2015 pour défendre un projet
qui lui tenait à cœur : la comédie musicale Résiste remettant au goût du
jour les tubes du couple, jouée à Paris puis partout en France. Un
spectacle dans lequel elle apparaissait en vidéo - mais pas sur scène -
comme narratrice se souvenant de son Pygmalion.
Les années Gainsbourg
Avant
d’être la "groupie" préférée de Michel Berger, France Gall, née le 9
octobre 1947 à Paris sous le prénom d’Isabelle, fut la "poupée" d’un
certain Serge Gainsbourg, qui lui écrit en 1964 "N’écoute pas les
idoles" et "Laisse tomber les filles".
Voir aussi: ses plus grands tubes en vidéo
La
jeune fille blonde aux joues d’enfant prête encore son rire à
Gainsbourg pour "Pauvre Lola" et l’homme à la tête de chou lui écrit
bientôt "Poupée de cire, poupée de son", chanson avec laquelle elle
remporte l’Eurovision en 1965 (pour le Luxembourg) et qu’elle chantera
en six langues dont le japonais.
La blessure vient avec un autre titre de Gainsbourg,
"Sucettes à l’anis" (1966), dont elle ne saisit les allusions salaces
qu’avec les moqueries et le scandale : "Je ne l’aurais jamais faite, cette chanson, si on m’avait expliqué le sens", dira-t-elle plus tard.
À
ce moment, la jeune Isabelle Gall n’a pas encore 20 ans mais déjà un
solide passé musical, notamment grâce à son père, le chanteur et
parolier Robert Gall. Celui-ci a notamment écrit des chansons pour Piaf
("Les amants merveilleux", en 1960) ou Aznavour ("La mamma", en 1963).
"Mon père m’a entraînée très jeune dans les
coulisses des spectacles, ma mère jouait du violoncelle, mon oncle de
l’orgue, mes frères de la guitare", se souvenait celle dont le
grand-père maternel, Paul Berthier, était aussi compositeur de musique
liturgique et cofondateur des Petits chanteurs à la croix de bois. À 16
ans, plutôt que de redoubler sa troisième, elle chante "Ne sois pas si
bête" (1963), d’emblée un succès.
D’Isabelle à France
Son directeur artistique Denis Bourgeois la rebaptise France. "Elle
a aussi très mal vécu le fait d’en changer. Son entourage artistique
considérait que son prénom était trop long et impossible à prononcer
dans les pays anglo-saxons. De plus, c’était aussi le prénom d’Isabelle
Aubret, qui était déjà une vedette, racontait en 2016 à Ouest-France son biographe, le Quimpérois Pierre Pernez. À
cette époque, tout le monde parlait d’un match de rugby
« France-Galles », d’où son nom d’artiste. Elle a détesté ce prénom
pendant longtemps."
Parallèlement, France Gall chantera
aussi "Sacré Charlemagne" (1964) dont les paroles ont été écrites par
son père, encore un succès pourtant initialement chanté à contrecœur par
peur du ridicule.
De Claude François à Michel Berger
Dans
ces années 1960 virevoltantes, elle a une brève liaison avec Claude
François à qui leur rupture inspirera "Comme d’habitude". Après "Bébé
Requin" (1967), sa carrière piétine. Elle vit cinq ans avec Julien
Clerc, le quitte. Il chantera "Souffrir par toi n’est pas souffrir".
En
1973, la rencontre avec Michel Berger va ouvrir un nouveau chapitre.
C’est "La déclaration d’amour" (1974), l’album "France Gall" et un
mariage le 22 juin 1976 suivi du duo "Ca balance pas mal à Paris". Le
couple aura deux enfants, Pauline en 1978 et Raphaël en 1981.
"Le bonheur dans ce métier, je l’ai trouvé avec Michel",
dit France Gall qui lui doit de nouveaux tubes - "Tout pour la
musique", "Résiste", "Il jouait du piano debout", "Débranche", "Diego
libre dans sa tête", "Cézanne peint".Elle retrouve la scène avec un
orchestre féminin (1978), participe à l’opéra-rock "Starmania" (1979),
chante avec Elton John ("Donner pour donner", 1980). L’époque est à
l’humanitaire, le couple s’investit en Afrique, achète une maison à
Dakar et signera "Babacar".
Mais le malheur guette. Le 2 août 1992, deux mois
après la sortie de leur album "Double jeu", Michel Berger meurt à 44 ans
d’un infarctus. Un cancer du sein frappe France Gall l’année suivante.
Elle continue encore la scène mais se retire sur l’île de N’Gor, au
Sénégal, après la mort de leur fille Pauline de mucoviscidose en 1997.
Depuis 1995, elle partage sa vie avec le musicien Bruck Dawit, un ancien
collaborateur de Sting, Prince ou les Rolling Stones.
France Gall. Ses 13 plus grands tubes en vidéo
La chanteuse France Gall est décédée ce
dimanche matin des suites d’un cancer. Elle a marqué la chanson
française par un nombre important de tubes.
Le décès de France Gall
crée l'émotion. Elle avait réussi à s’imposer dans la chanson française
comme une des plus grandes artistes de sa génération. Elle a su
également marquer plusieurs époques grâce à des chansons qui ont connu
le succès des années 60 aux années 80.
La plupart de ses tubes sont considérés comme des classiques de la chanson française. Ouest France vous en propose treize à écouter sans modération.
A lire aussi : Décès de France Gall. « Michel Berger, son grand amour »
1964 : Laisse tomber les filles
1964 : Sacré charlemagne
1965 : Poupée de cire, poupée de son
C’est
avec cette chanson, écrite par Serge Gainsbourg, que France Gall
remporte l’Eurovision en 1965 pour le compte du Luxembourg. Elle
l’interprétera en six langues dont le japonais.
1966 : Annie aime les sucettes
La chanson à double sens écrite par Serge Gainsbourg, narre le goût d’Annie pour les sucettes à l’anis. « Lorsque le sucre d’orge, parfumé à l’anis. Coule dans la gorge d’Annie, elle est au paradis ». France Gall avouera bien plus tard que pendant cinq ans elle avait chanté cette chanson sans en percevoir l’aspect équivoque.
1974 : Ma déclaration d’amour
Premier
tube d’une longue liste du couple Gall/Berger, la chanson marquera un
tournant dans la vie professionnelle de la jeune femme. Suivront un an
plus tard, leur premier album, « France Gall » et leur mariage en 1976.
1976 : Ça balance pas mal à Paris
1977 : Si Maman Si
1978 : Viens je t’emmène
La
chanson, au rythme entraînant, de celles qui rendent heureux, a
récemment été reprise par la chanteuse et actrice Louane devant une
France Gall ravie. « Viens, je t’emmène Où les étoiles retrouvent la lune en secret Viens, je t’emmène Où le soleil le soir va se reposer »…
1980 : J’ai besoin d’amour
1980 : Il jouait du piano debout
Le
morceau écrit par Michel Berger en hommage au chanteur pianiste
américain de rock, Jerry Lee Lewis, aborde le sujet de la différence. « Il jouait du piano debout C’est peut-être un détail pour vous. Mais pour moi, ça veut dire beaucoup ».
1981 : Résiste
C’est
une des chansons les plus emblématiques pour toute une génération
militante et à la recherche de plus de solidarité, avec notamment les
Chanteurs pour l’Éthiopie ou encore la création des Restos du cœur. En
2015, France Gall donne le nom de cette chanson à sa comédie musicale,
hommage à Michel Berger.
1987 : Ella, Elle l’a
Écrite par Michel Berger, c’est un hommage à la grande chanteuse de jazz Ella Fitzgerald. Extraite de l’album « Babacar », elle restera, avec son refrain inoubliable, l’un des plus gros succès de France Gall.
1988 : Évidemment
Écrite par Michel Berger, c’est un hommage à la grande chanteuse de jazz Ella Fitzgerald. Extraite de l’album « Babacar », elle restera, avec son refrain inoubliable, l’un des plus gros succès de France Gall.