The lyrics, the licks, the larynx, the laughs, the lust, the leer, the legs - the Legend.
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mardi 21 mars 2017
Cuộc thi chó năm 2017 Agility Championship Final | Crufts 2017
Thật tuyệt vời những chú chó với cuộc thi Agility Championship Final | Crufts 2017.
Một khám phá mới về đồ cổ 14000 năm tại Finistère, thuộc nước pháp.
Kính mời quý anh chị xem những tác phaẩm khảo cổ vừa tìm thấy ở nước pháp.
Caroline Thanh Hương
Les deux principales pièces gravées, décrites dans la revue PloS One du 3 mars, jettent une lumière nouvelle sur cette période de la préhistoire de la fin du paléolithique, avant que les chasseurs-cueilleurs ne cèdent la place aux éleveurs agriculteurs du néolithique. L’ère glaciaire va prendre fin dans quelques millénaires, le niveau de la mer est encore bien plus bas qu’aujourd’hui (90 m), et le « relais de chasse » du rocher de l’Impératrice est alors à 50 km de la côte, surplombant une vallée très encaissée.
Les chercheurs ont donc concentré leur premier article sur deux plaquettes ornées sur les deux faces. Un cheval entier se trouve sur les deux côtés de la plaquette 741, de 30 cm de côté environ. Mais la pièce maîtresse est le fragment 317, avec ses deux têtes d’aurochs, dont l’une est entourée de rayons, comme s’ils irradiaient du ruminant.
« Aucun équivalent d’“animal brillant” n’a pu être trouvé dans l’iconographie du paléolithique européen », soulignent les auteurs de l’article de PloS One. « Les rayons ont été gravés après la tête de l’animal, et celui qui a effectué le dessin est repassé sur les cornes pour que l’auroch apparaisse bien au premier plan », souligne Nicolas Naudinot. L’ensemble du dessin a été rehaussé par l’utilisation d’un pigment charbonneux. D’autres fragments gravés, encore incomplets, portent des rayons similaires. Le « taureau rayonnant » pourrait ne pas être le seul, estiment les chercheurs.
Outre la beauté plastique des pièces mises au jour, leur découverte invite les chercheurs à réexaminer la transition culturelle de l’azilien. On estimait en effet jusqu’alors qu’elle marquait une rupture franche avec les périodes précédentes du magdalénien (site d’Altamira, – 15 000 ans) et à plus forte raison de l’aurignacien (Chauvet, – 35 000 ans) et leurs dessins naturalistes d’une grande précision.
L’azilien était plutôt caractérisé par un style non figuratif, exprimé par des formes géométriques portées notamment sur des galets. Mais le site finistérien suggère une plus grande continuité avec les cultures précédentes. Même si les rayons pourraient constituer une première incursion vers l’art plus schématique qui suivra.
Le chercheur avait eu l’intuition qu’il pourrait receler des vestiges intéressants après avoir étudié des sédiments qui en avaient été extraits dans les années 1980, lorsque le rocher de l’Impératrice était encore sur un terrain privé. La fouille, financée par le conseil départemental, propriétaire du site depuis 2010, mais aussi par la direction régionale des affaires culturelles et la ville de Plougastel-Daoulas, va reprendre cet été.
Nicolas Naudinot espère qu’elle apportera de nouveaux éléments pour étudier les différents temps des évolutions culturelles et sociales. Il travaille aussi sur un programme qui vise à recenser les abris sous roche d’Armorique, dans l’espoir d’y faire d’autres découvertes.
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/sciences/article/2017/03/19/des-tablettes-gravees-vieilles-de-14-000-ans-decouvertes-dans-le-finistere_5097211_1650684.html#LjpjpWgYGiRomt8A.99
Caroline Thanh Hương
Finistère : découverte de tablettes gravées vieilles de 14 000 ans
Exhumées près de Plougastel-Daoulas, ces gravures apportent un témoignage inédit sur la culture des chasseurs-cueilleurs de la période dite « azilienne ».
LE MONDE | • Mis à jour le | Par Hervé Morin
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« Cette iconographie était-elle liée à la chasse, peut-être pour assurer son succès ? Etait-elle strictement symbolique, ou un simple passe temps ? » Les archéologues qui ont étudié le rocher de l’Impératrice, un abri sous roche situé au pied d’une falaise, dans des bois près de Plougastel-Daoulas (Finistère), se posent la question. Mais n’ont pas la réponse. La tête d’auroch auréolée de traits rayonnants, gravée sur une plaquette qu’ils ont mise au jour en 2013, ne correspond à rien de connu dans la culture azilienne à laquelle appartient le site. Celui-ci a livré à ce jour 45 fragments de schiste gravés il y a 14 000 ans – il s’agit des plus anciens témoignages graphiques jamais découverts en Bretagne.
Les deux principales pièces gravées, décrites dans la revue PloS One du 3 mars, jettent une lumière nouvelle sur cette période de la préhistoire de la fin du paléolithique, avant que les chasseurs-cueilleurs ne cèdent la place aux éleveurs agriculteurs du néolithique. L’ère glaciaire va prendre fin dans quelques millénaires, le niveau de la mer est encore bien plus bas qu’aujourd’hui (90 m), et le « relais de chasse » du rocher de l’Impératrice est alors à 50 km de la côte, surplombant une vallée très encaissée.
« Un corpus graphique exceptionnel »
Le responsable de la fouille Nicolas Naudinot (université de Nice-Sophia-Antipolis, CNRS) et ses collègues ont étudié le site chaque été depuis 2013, discrètement, « par peur des pillages », certains chasseurs de vestiges n’hésitant pas à dérober des blocs de sol qu’ils tamisaient à même la forêt. L’abri est désormais protégé par un grillage de 3 m de haut, si bien que les archéologues se sont décidés à rendre publique leur découverte, un « corpus graphique exceptionnel ». « On a subi ce côté cachottier, qui est à double tranchant, car cela attise les convoitises », explique Nicolas Naudinot.Les chercheurs ont donc concentré leur premier article sur deux plaquettes ornées sur les deux faces. Un cheval entier se trouve sur les deux côtés de la plaquette 741, de 30 cm de côté environ. Mais la pièce maîtresse est le fragment 317, avec ses deux têtes d’aurochs, dont l’une est entourée de rayons, comme s’ils irradiaient du ruminant.
« Aucun équivalent d’“animal brillant” n’a pu être trouvé dans l’iconographie du paléolithique européen », soulignent les auteurs de l’article de PloS One. « Les rayons ont été gravés après la tête de l’animal, et celui qui a effectué le dessin est repassé sur les cornes pour que l’auroch apparaisse bien au premier plan », souligne Nicolas Naudinot. L’ensemble du dessin a été rehaussé par l’utilisation d’un pigment charbonneux. D’autres fragments gravés, encore incomplets, portent des rayons similaires. Le « taureau rayonnant » pourrait ne pas être le seul, estiment les chercheurs.
Outre la beauté plastique des pièces mises au jour, leur découverte invite les chercheurs à réexaminer la transition culturelle de l’azilien. On estimait en effet jusqu’alors qu’elle marquait une rupture franche avec les périodes précédentes du magdalénien (site d’Altamira, – 15 000 ans) et à plus forte raison de l’aurignacien (Chauvet, – 35 000 ans) et leurs dessins naturalistes d’une grande précision.
L’azilien était plutôt caractérisé par un style non figuratif, exprimé par des formes géométriques portées notamment sur des galets. Mais le site finistérien suggère une plus grande continuité avec les cultures précédentes. Même si les rayons pourraient constituer une première incursion vers l’art plus schématique qui suivra.
Nouveaux éléments ?
Les chasseurs du rocher de l’Impératrice, qui évoluaient dans un environnement de steppe, avaient clairement adopté de nouvelles techniques de taille des outils de pierre, typiques de l’azilien. Mais ils n’avaient pas encore rompu avec l’iconographie qui avait cours depuis des millénaires, et qui nécessitait un savoir-faire bien plus élaboré que les productions graphiques aziliennes, qui allaient ensuite voir le jour. « Ce site est une sorte de chaînon manquant, il montre qu’il y a des asynchronies entre le symbolique et le technique », s’enthousiasme Nicolas Naudinot.Le chercheur avait eu l’intuition qu’il pourrait receler des vestiges intéressants après avoir étudié des sédiments qui en avaient été extraits dans les années 1980, lorsque le rocher de l’Impératrice était encore sur un terrain privé. La fouille, financée par le conseil départemental, propriétaire du site depuis 2010, mais aussi par la direction régionale des affaires culturelles et la ville de Plougastel-Daoulas, va reprendre cet été.
Nicolas Naudinot espère qu’elle apportera de nouveaux éléments pour étudier les différents temps des évolutions culturelles et sociales. Il travaille aussi sur un programme qui vise à recenser les abris sous roche d’Armorique, dans l’espoir d’y faire d’autres découvertes.
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/sciences/article/2017/03/19/des-tablettes-gravees-vieilles-de-14-000-ans-decouvertes-dans-le-finistere_5097211_1650684.html#LjpjpWgYGiRomt8A.99
Nghe nhạc ngoại quốc với Feist và nhạc phẩm Carol của Chuck Berry.
Trong chương trình nghe nhạc ngoại quốc, hôm nay thấy giới thiệu trên báo Le Monde một style nhạc hết xẩy về âm thanh.
Cũng nhân dịp này gửi đến quý anh chị một bản nhạc của tay chơi nhạc Rock vừa lià đời Chuck Berry.
Kính mời quý anh chị cùng thưởng thức chương trình nhạc thật tuyệt vời.
Caroline Thanh Hương
Organisateur de concerts de jazz à partir de 1947, homme de radio durant plusieurs décennies, co-fondateur de l’Académie du jazz, présentateur des festivals de Châteauvallon et surtout d’Antibes-Juan-les-Pins, fondateur du Concours international de jazz de La Défense… On comprend ce qui a valu le surnom de « Mr Jazz » à André Francis. Né en 1925, il est aussi un homme d’image, passion précoce dans sa vie. Photographe, dessinateur et peintre, il a réalisé des milliers d’œuvres graphiques, portraits de musiciennes et musiciens, paysages, collages, dessins improvisés qu’il nomme « imprographies ». Un travail rarement exposé, dont Le Pannonica, salle principalement dédiée au jazz contemporain et aux musiques improvisées à Nantes, présente jusqu’au 7 avril. Sylvain Siclier
Pour célébrer son retour après six ans d’absence, Feist souhaite manifestement nous faire plaisir. Et plutôt deux fois qu’une, puisque l’inédit dévoilé la semaine dernière sur la Toile par l’auteure, compositrice et interprète canadienne s’intitule justement Pleasure. C’est aussi la chanson-titre de son prochain album, annoncé pour le 28 avril chez Polydor. Leslie Feist nous prend à rebrousse-poil sur ce morceau conduit par une guitare blues rock au son rugueux, évoquant davantage PJ Harvey que la pop folk bigarrée de The Reminder (2007). Le message se veut néanmoins porteur d’espoir : « J’ai intitulé l’album Pleasure, comme si j’étais en train de planter une graine, ou prophétiser de la lumière », révèle-t-elle sur sa page Instagram. Attendons-nous donc à quelques surprises pour son sixième album, le premier depuis Metals paru en 2011. Franck Colombani
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/culture/article/2017/03/20/jazz-rock-et-festival-notre-selection-musicale_5097292_3246.html#wOs3jwW5vArEgku6.99
En février 1972, lors d’une émission de télévision, John Lennon (1940-1980) avait été affirmatif : « Si vous cherchez un autre nom à donner au rock’n’roll, vous devez l’appeler Chuck Berry. » Père fondateur du rock’n’roll. Même si les concurrents les plus directs de Chuck Berry, lors de l’âge d’or du genre, dans les années 1950, les pianistes et chanteurs Jerry Lee Lewis et Little Richard, les guitaristes et chanteurs Bo Diddley (1928-2008), Buddy Holly (1936-1959) et Eddie Cochran (1938-1960) ou Elvis Presley (1935-1977) se sont vu aussi, en diverses occasions, décerner ce titre.
Et si le guitariste, chanteur et auteur-compositeur américain, mort samedi 18 mars à son domicile de Saint Charles (Missouri), à l’âge de 90 ans, pouvait leur reconnaître du talent, c’était aussitôt pour déclarer qu’il était, lui, Charles Edward Anderson Berry, « meilleur interprète, meilleur instrumentiste, meilleur chanteur et meilleur homme de scène ». Les causes de sa mort n’ont pas été communiquées.
Proche de la trentaine quand sa carrière débute vraiment, en 1955, Chuck Berry aura chanté, parfois avec plus d’exactitude que des collègues plus jeunes, le quotidien et les rêves des adolescents et pré-adultes, combinés à des airs de pleine évidence rythmique et mélodique. Ses sujets de prédilection, la voiture et la vitesse, la drague et le désir sexuel, l’insouciance des années au lycée, le désir d’une jeunesse qui, sans encore se rebeller contre les parents, aspire à plus de liberté. Ce qui passe par son rock’n’roll tranchant, dont la forme ne variera guère.
Du milieu des années 1950 au milieu des années 1960, il laisse à la postérité des classiques du rock. Maybellene et Thirty Days, en 1955 ; Roll Over Beethoven, Too Much Monkey Business et You Can’t Catch Me, en 1956 ; School Days et Rock and Roll Music, en 1957. En 1958, année particulièrement féconde, ce sera Sweet Little Sixteen, le fameux Johnny B. Goode, probablement son hymne rock’n’roll le plus célèbre, Around and Around, Beautiful Delilah, Carol, Sweet Little Rock’n’Roller. Ajoutons Little Queenie, Back in the USA et Memphis Tennessee, en 1959, Let It Rock et Bye Bye Johnny, en 1960. Derniers sursauts et non des moindres, Nadine, No Particular Place to Go, You Never Can Tell – que la séquence de danse d’Uma Thurman et John Travolta, dans Pulp...
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/disparitions/article/2017/03/19/mort-de-chuck-berry-l-un-des-peres-fondateurs-du-rock-n-roll_5096973_3382.html#GX38K4bcMKs6lXfi.99
Chuck Berry laisse une œuvre immense, qui a influencé plusieurs générations de musiciens. Auteur d’un grand nombre de classiques du rock, il a composé des dizaines de tubes des années 1950, 1960 et 1970, parmi lesquels Sweet Little Sixteen, School Days ou My Ding a Ling.
Devenu coiffeur, marié et père de famille, il arrondit ses fins de mois en jouant de la guitare dans des clubs, lorsqu’il est remarqué par le bluesman Muddy Waters.
En 1955, il enregistre sa première chanson, Maybellene, qui devient un tube phénoménal et marque pour lui le début de dix années de succès. Chuck Berry enregistre ensuite Thirty Days, No Money Down et Roll Over Beethoven (1956), avant d’enchaîner les tubes : School Days et Rock and Roll Music en 1957, Sweet Little Sixteen, Carol et Johnny B. Goode en 1958, Little Queenie, Memphis Tennessee et Back in the USA en 1959.
Sa carrière fut ensuite freinée par une condamnation, en 1961, et un séjour de deux ans en prison pour une affaire de mœurs. A sa sortie, il traverse une période difficile, tandis que ses standards commencent à être repris par des groupes européens comme les Beatles ou les Rolling Stones. En février 1972, lors d’une émission de télévision, John Lennon (1940-1980), avait été affirmatif : « Si vous cherchez un autre nom à donner au rock’n’roll, vous devez l’appeler Chuck Berry. »
Chuck Berry ne renoua avec le succès qu’au début des années 1970, avec My Ding a Ling (1972), qui le replace au sommet des hit-parades. Il multiplie alors les tournées, monnayant très cher ses apparitions.
Le jour de son 90e anniversaire il avait créé la surprise en annonçant la sortie d’un nouvel album, son premier depuis près de quarante ans.
Sobrement intitulé Chuck, l’album a été enregistré dans des studios près de Saint Louis et devait sortir dans le courant de cette année.
Mick Jagger, des Rolling Stones, a déclaré sur le réseau social être « si triste d’apprendre la mort de Chuck Berry. Je veux le remercier pour toute l’inspiration musicale qu’il nous a donnée. Il a illuminé notre adolescence, et insufflé de la vie dans nos rêves de devenir musiciens ».
Les frères Jackson ont, quand à eux, rappelé que « Chuck Berry a fusionné le blues et le swing pour en faire les débuts du rock. Dans la musique, il a laissé l’empreinte la plus grande. Merci Chuck », ont-ils tweeté.
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/musiques/article/2017/03/18/le-musicien-chuck-berry-legende-du-rock-n-roll-meurt-a-l-age-de-90-ans_5096953_1654986.html#o561UH4hxwQ7Pkcb.99
Cũng nhân dịp này gửi đến quý anh chị một bản nhạc của tay chơi nhạc Rock vừa lià đời Chuck Berry.
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Caroline Thanh Hương
Jazz, rock et festival : notre sélection musicale
Chaque lundi, La Matinale vous propose ses coups de cœur musicaux.
LE MONDE | • Mis à jour le | Par Franck Colombani et Sylvain Siclier
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LA LISTE DE NOS ENVIES
Cette semaine, n’oubliez pas de réserver pour le festival This Is Not A Love Song, qui réunit la crème du rock indépendant à Nîmes, d’écouter la chanson inédite de la canadienne Feist et de découvrir en famille la nouvelle salle de spectacle parisienne Le Bal Blomet, avec le chanteur Yanowski.
UNE EXPOSITION : les photographies et dessins d’André Francis au Pannonica, à NantesOrganisateur de concerts de jazz à partir de 1947, homme de radio durant plusieurs décennies, co-fondateur de l’Académie du jazz, présentateur des festivals de Châteauvallon et surtout d’Antibes-Juan-les-Pins, fondateur du Concours international de jazz de La Défense… On comprend ce qui a valu le surnom de « Mr Jazz » à André Francis. Né en 1925, il est aussi un homme d’image, passion précoce dans sa vie. Photographe, dessinateur et peintre, il a réalisé des milliers d’œuvres graphiques, portraits de musiciennes et musiciens, paysages, collages, dessins improvisés qu’il nomme « imprographies ». Un travail rarement exposé, dont Le Pannonica, salle principalement dédiée au jazz contemporain et aux musiques improvisées à Nantes, présente jusqu’au 7 avril. Sylvain Siclier
Exposition André Francis, collection privée, au Pannonica, 9 rue Basse-Porte, Nantes. Jusqu’au 7 avril, les soirs de concerts à partir de 19 heures.
UNE CHANSON : « Pleasure » de FeistPour célébrer son retour après six ans d’absence, Feist souhaite manifestement nous faire plaisir. Et plutôt deux fois qu’une, puisque l’inédit dévoilé la semaine dernière sur la Toile par l’auteure, compositrice et interprète canadienne s’intitule justement Pleasure. C’est aussi la chanson-titre de son prochain album, annoncé pour le 28 avril chez Polydor. Leslie Feist nous prend à rebrousse-poil sur ce morceau conduit par une guitare blues rock au son rugueux, évoquant davantage PJ Harvey que la pop folk bigarrée de The Reminder (2007). Le message se veut néanmoins porteur d’espoir : « J’ai intitulé l’album Pleasure, comme si j’étais en train de planter une graine, ou prophétiser de la lumière », révèle-t-elle sur sa page Instagram. Attendons-nous donc à quelques surprises pour son sixième album, le premier depuis Metals paru en 2011. Franck Colombani
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/culture/article/2017/03/20/jazz-rock-et-festival-notre-selection-musicale_5097292_3246.html#wOs3jwW5vArEgku6.99
Mort de Chuck Berry, l’un des pères fondateurs du rock’n’roll
Le chanteur et musicien s’est éteint à Saint Charles (Missouri), à l’âge de 90 ans.
LE MONDE | • Mis à jour le | Par Sylvain Siclier
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En février 1972, lors d’une émission de télévision, John Lennon (1940-1980) avait été affirmatif : « Si vous cherchez un autre nom à donner au rock’n’roll, vous devez l’appeler Chuck Berry. » Père fondateur du rock’n’roll. Même si les concurrents les plus directs de Chuck Berry, lors de l’âge d’or du genre, dans les années 1950, les pianistes et chanteurs Jerry Lee Lewis et Little Richard, les guitaristes et chanteurs Bo Diddley (1928-2008), Buddy Holly (1936-1959) et Eddie Cochran (1938-1960) ou Elvis Presley (1935-1977) se sont vu aussi, en diverses occasions, décerner ce titre.
Et si le guitariste, chanteur et auteur-compositeur américain, mort samedi 18 mars à son domicile de Saint Charles (Missouri), à l’âge de 90 ans, pouvait leur reconnaître du talent, c’était aussitôt pour déclarer qu’il était, lui, Charles Edward Anderson Berry, « meilleur interprète, meilleur instrumentiste, meilleur chanteur et meilleur homme de scène ». Les causes de sa mort n’ont pas été communiquées.
Proche de la trentaine quand sa carrière débute vraiment, en 1955, Chuck Berry aura chanté, parfois avec plus d’exactitude que des collègues plus jeunes, le quotidien et les rêves des adolescents et pré-adultes, combinés à des airs de pleine évidence rythmique et mélodique. Ses sujets de prédilection, la voiture et la vitesse, la drague et le désir sexuel, l’insouciance des années au lycée, le désir d’une jeunesse qui, sans encore se rebeller contre les parents, aspire à plus de liberté. Ce qui passe par son rock’n’roll tranchant, dont la forme ne variera guère.
Du milieu des années 1950 au milieu des années 1960, il laisse à la postérité des classiques du rock. Maybellene et Thirty Days, en 1955 ; Roll Over Beethoven, Too Much Monkey Business et You Can’t Catch Me, en 1956 ; School Days et Rock and Roll Music, en 1957. En 1958, année particulièrement féconde, ce sera Sweet Little Sixteen, le fameux Johnny B. Goode, probablement son hymne rock’n’roll le plus célèbre, Around and Around, Beautiful Delilah, Carol, Sweet Little Rock’n’Roller. Ajoutons Little Queenie, Back in the USA et Memphis Tennessee, en 1959, Let It Rock et Bye Bye Johnny, en 1960. Derniers sursauts et non des moindres, Nadine, No Particular Place to Go, You Never Can Tell – que la séquence de danse d’Uma Thurman et John Travolta, dans Pulp...
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/disparitions/article/2017/03/19/mort-de-chuck-berry-l-un-des-peres-fondateurs-du-rock-n-roll_5096973_3382.html#GX38K4bcMKs6lXfi.99
Carol Lyrics
Oh Carol, don't let him steal your heart away
I'm gonna learn to dance if it takes me all night and day
I'm gonna learn to dance if it takes me all night and day
Climb into my machine so we can cruise on out
I know a swingin' little joint where we can jump and shout
It's not too far back off the highway, not so long a ride
You park your car out in the open, you can walk inside
A little cutie takes your hat and you can thank her, ma'am
Every time you make the scene you find the joint is jammed
I know a swingin' little joint where we can jump and shout
It's not too far back off the highway, not so long a ride
You park your car out in the open, you can walk inside
A little cutie takes your hat and you can thank her, ma'am
Every time you make the scene you find the joint is jammed
Oh Carol, don't let him steal your heart away
I'm gonna learn to dance if it takes me all night and day
I'm gonna learn to dance if it takes me all night and day
And if you want to hear some music like the boys are playin'
Hold tight, pat your foot, don't let 'em carry it away
Don't let the heat overcome you when they play so loud
Oh, don't the music intrigue you when they get a crowd
You can't dance, I know you wish you could
I got my eyes on you baby, 'cause you dance so good
Hold tight, pat your foot, don't let 'em carry it away
Don't let the heat overcome you when they play so loud
Oh, don't the music intrigue you when they get a crowd
You can't dance, I know you wish you could
I got my eyes on you baby, 'cause you dance so good
Oh Carol, don't let him steal your heart away
I'm gonna learn to dance if it takes me all night and day
I'm gonna learn to dance if it takes me all night and day
Don't let him steal your heart away
I've got to learn to dance if it takes you all night and day
Oh Carol
I've got to learn to dance if it takes you all night and day
Oh Carol
Tina Willisil y a 1 an (modifié)
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Peter K. Manningil y a 1 an
+Henk Holland yes, absolutely
1
driss yousoufiil y a 6 mois
crazy
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Yesl! Chuck may be my all time favourite star. I was very lucky to meet him numerous times back in the day. So nice of him to endorse my radio show. Pls visit my channel and you'll hear Chuck on my video "Wayne McAteer's Rock n Roll Radio Days." Long Live Chuck Berry!
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Oh Carol, don't let him steal your heart away
I'm gonna learn to dance if it takes me all night and dayClimb into my machine so we can cruise on out
I know a swingin' little joint where we can jump and shout
It's not too far back off the highway, not so long a ride
You park your car out in the open, you can walk inside
A little cutie takes your hat and you can thank her, ma'am
Every time you make the scene you find the joint is jammedOh Carol, don't let him steal your heart away
I'm gonna learn to dance if it takes me all night and dayAnd if you want to hear some music like the boys are playin'
Hold tight, pat your foot, don't let 'em carry it away
Don't let the heat overcome you when they play so loud
Oh, don't the music intrigue you when they get a crowd
You can't dance, I know you wish you could
I got my eyes on you baby, 'cause you dance so goodOh Carol, don't let him steal your heart away
I'm gonna learn to dance if it takes me all night and dayDon't let him steal your heart away
I've got to learn to dance if it takes you all night and day
Oh Carol
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And here is why every rock and roller of the '60s listened to Chuck Berry, and many learned the guitar. He's incomparable, he brings that sweet sweet sound, and he makes it look easy.
2
Le musicien Chuck Berry, légende du rock’n’roll, meurt à l’âge de 90 ans
Il fut l’auteur de standards inoubliables, comme « Johnny B. Goode », « Roll Over Beethoven » ou « Sweet Little Sixteen ».
Le Monde.fr avec AFP et Reuters | • Mis à jour le
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Chuck Berry, l’une des plus grandes figures du rock’n’roll, est mort samedi 18 mars dans sa maison du Missouri, dans le comté de Saint Charles, a annoncé la police locale. Charles Edward Anderson Berry Sr a été trouvé inanimé par les secouristes et son décès a été prononcé à 13 h 26, heure locale, a-t-elle précisé sur son compte Facebook.
Le chanteur et guitariste, auteur de standards inoubliables, comme Johnny B. Goode, Roll Over Beethoven ou Sweet Little Sixteen, était âgé de 90 ans.Chuck Berry laisse une œuvre immense, qui a influencé plusieurs générations de musiciens. Auteur d’un grand nombre de classiques du rock, il a composé des dizaines de tubes des années 1950, 1960 et 1970, parmi lesquels Sweet Little Sixteen, School Days ou My Ding a Ling.
De coiffeur à rock star
Surnommé « Crazy Legs » – pour son jeu de jambes sans égal –, Chuck Berry naquit le 18 octobre 1926 à Saint Louis (Missouri). Il apprend la guitare jazz durant son enfance, tout en faisant des petits boulots et en flirtant avec la délinquance.Devenu coiffeur, marié et père de famille, il arrondit ses fins de mois en jouant de la guitare dans des clubs, lorsqu’il est remarqué par le bluesman Muddy Waters.
En 1955, il enregistre sa première chanson, Maybellene, qui devient un tube phénoménal et marque pour lui le début de dix années de succès. Chuck Berry enregistre ensuite Thirty Days, No Money Down et Roll Over Beethoven (1956), avant d’enchaîner les tubes : School Days et Rock and Roll Music en 1957, Sweet Little Sixteen, Carol et Johnny B. Goode en 1958, Little Queenie, Memphis Tennessee et Back in the USA en 1959.
Héros des Blancs
A la fin des années 1950, son succès est immense, ses chansons sont partout et il parvient, avec des thèmes simples et universels exaltant les préoccupations des adolescents – la fête, le flirt, les voitures, l’école – à devenir le héros d’une jeunesse blanche fascinée par le rock.Sa carrière fut ensuite freinée par une condamnation, en 1961, et un séjour de deux ans en prison pour une affaire de mœurs. A sa sortie, il traverse une période difficile, tandis que ses standards commencent à être repris par des groupes européens comme les Beatles ou les Rolling Stones. En février 1972, lors d’une émission de télévision, John Lennon (1940-1980), avait été affirmatif : « Si vous cherchez un autre nom à donner au rock’n’roll, vous devez l’appeler Chuck Berry. »
Chuck Berry ne renoua avec le succès qu’au début des années 1970, avec My Ding a Ling (1972), qui le replace au sommet des hit-parades. Il multiplie alors les tournées, monnayant très cher ses apparitions.
Album posthume
Défrayant à nouveau occasionnellement la chronique par ses démêlés avec la justice, le chanteur se retire ensuite peu à peu, continuant cependant à donner des concerts, de plus en plus espacés.Le jour de son 90e anniversaire il avait créé la surprise en annonçant la sortie d’un nouvel album, son premier depuis près de quarante ans.
Sobrement intitulé Chuck, l’album a été enregistré dans des studios près de Saint Louis et devait sortir dans le courant de cette année.
Hommages
Bruce Springsteen – lui-même une légende du rock – a rendu hommage à Chuck Berry. « Chuck Berry était le plus grand des rockeurs, guitariste, et le plus grand parolier de rock’n’roll pur qui ait jamais vécu », a écrit sur Twitter « le Boss », qui était proche du musicien.Mick Jagger, des Rolling Stones, a déclaré sur le réseau social être « si triste d’apprendre la mort de Chuck Berry. Je veux le remercier pour toute l’inspiration musicale qu’il nous a donnée. Il a illuminé notre adolescence, et insufflé de la vie dans nos rêves de devenir musiciens ».
Les frères Jackson ont, quand à eux, rappelé que « Chuck Berry a fusionné le blues et le swing pour en faire les débuts du rock. Dans la musique, il a laissé l’empreinte la plus grande. Merci Chuck », ont-ils tweeté.
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/musiques/article/2017/03/18/le-musicien-chuck-berry-legende-du-rock-n-roll-meurt-a-l-age-de-90-ans_5096953_1654986.html#o561UH4hxwQ7Pkcb.99
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