Trung Quốc đã và đang bắt tay vào việc này và có thể vượt qua được những quốc gia khác với ngân sách và sự thực tập từ ngoại quốc huấn luyện cho họ.
Với số lượng sinh viên từ ngoại quốc gửi đến nước tàu thực tập trong mọi ngành nghề, giúp họ củng cố hơn trong việc thi đua học tập và bổ túc sinh ngữ thật có lợi cho công dân tàu và phổ biến tiếng tàu thật hữu hiệu.
Với ngân sách nghiên cứu hỗ trợ cho tất cả các lãnh vực công, nông, và ngay cả lãnh vực quân sự, hàng hải và vũ trụ, đất nước này đã đứng ngang hàng với các quốc gia hiện đại trên thế giới.
Nói đến chuyện nước tàu đi lên, thì một số các quốc gia khác đi xuống vì sở hữu tài sản đất đai, công nghiệp nhiều cường quốc đã và bắt đầu thay đổi chủ.
Nước pháp đào tạo bao nhiêu nhân tài, kỷ sư các ngành nghề, nhưng ngân sách khi không đủ cung cấp cho những việc nghiên cứu khoa học thì những khoa học gia này sẽ làm việc cho những ai tạo cho họ điều kiện dễ dàng hơn.
Ngày hôm nay, muốn có việc làm người công dân nước pháp cần trình độ học vấn cao hơn thời cha ông của chúng.
Không còn có ngành nghề nào mà không cần trình độ kỷ thuật cao, trình độ sinh ngữ dồi dào, lỗi lạc và không ngại rời bỏ nông thôn ra thành thị hay đi ra nước ngoài.
Tại sao dân tây phải bỏ làng quê mình đi xa?
Thưa, tại vì nông thôn bây giờ được khai thác rất hiện đại, không phải với anh nông dân ấm ớ, với trâu bò thả ăn cỏ tự nhiên mà có sữa , có fromage và có thịt để bán.
Các mẩu ruộng được canh tác với những máy móc hiện đại với trình độ kỷ thuật gia, biết điều khiển máy vi tính để cày ruộng hay gặt hái thu hoạch của mình.
Thiếu một trong những điều kiện như tiền bạc hay học vấn là đất đai ông bà để lại chẳng mang lại lợi ích gì cho người thừa hưởng.
Kính mời quý anh chị đọc một loạt bài góp nhặt trên báo chí internet bằng tiếng pháp, đọc để biết sự tiến triển vượt bực của Trung quốc hiện đại ngày hôm nay.
Caroline Thanh Hương
Voyage en Chine, nouveau centre de recherche de la planète
Le géant asiatique est passé du statut d'usine de la planète à celui de laboratoire de recherche. La librairie de l'éco, par Emmanuel Lechypre.
Mai 2017. Le nouveau président de la République française veut marquer les esprits en consacrant sa première visite au pays qui a réussi le plus de réformes radicales depuis vingt ans. L'Allemagne? Non, la Chine. Durant le voyage, il demande à un expert de lui raconter cette nation qui, "pour être l'empire du Milieu, n'en est pas moins le pays de tous les extrêmes".Cet expert, c'est bien sûr David Baverez, l'auteur de cet essai, observateur et investisseur vivant à Hongkong depuis près de dix ans. La plume est alerte, les formules chocs s'enchaînent, généreusement enrichies d'études et de chiffres pour étayer la démonstration... et démonter les idées reçues.
Non, ce n'est pas le rééquilibrage vers la consommation mais la numérisation qui obsède les dirigeants chinois. Non, la Chine n'est pas un pays hypercentralisé. Non, il n'y aura pas de crise avec les Etats-Unis, puisque Trump pense comme un Chinois. Oui, la Chine pollue, mais elle est en train de devenir le leader mondial des énergies vertes. Alors, certes, on pourra reprocher à Paris Pékin Express d'être un peu trop "sinoptimiste". Mais peu de livres racontent aussi bien cette Chine en mutation...
[Extraits]
Shenzhen, nouveau laboratoire du monde
C'est en Chine que l'évolution des investissements technologiques a été la plus rapide au cours des années récentes. Une hausse exponentielle: 1 milliard de dollars en 2010, 11 milliards en 2014, 36 milliards en 2015, près de 50 milliards estimés en 2016. De quoi révolutionner le commerce électronique, la logistique et la fintech...Les dépenses de recherche et développement sont restées pratiquement stables en Europe entre 2007 et 2012, alors qu'elles ont progressé de près de 80% en Chine, pour atteindre 2% du PIB, l'équivalent du niveau européen, mais avec l'objectif de les situer à 2,5% lors du prochain plan quinquennal.
La région de Shenzhen, autrefois "l'atelier du monde", située juste au nord de Hongkong, se repositionne en "laboratoire du monde", investissant déjà 4% de la richesse locale dans la recherche et développement. De manière plus générale, la Chine représente 18% des dépenses mondiales de recherche et développement... Le capital humain, lui aussi, s'enrichit. En 2020, la Chine comptera près de 200 millions de diplômés, soit l'équivalent de l'ensemble de la population active des Etats-Unis. (...)
Des consommateurs avides
Qui dit jeune [consommateur] dit encore insatiable et avide de connaissances: selon le cabinet de recrutement Michael Page, 67% des salariés hongkongais envisagent de changer de travail dans les douze mois suivants. Un touriste chinois passant cinq jours sur l'île de Phuket, en Thaïlande, séjournera dans cinq hôtels différents. Alors que faire et défaire notre valise nous horripile, les Chinois, eux, se réjouissent des clichés réalisés dans chaque hôtel, qu'ils exhiberont fièrement devant leurs amis à leur retour pour les impressionner.Les dirigeants du Club Med, qui propose des séjours aux sports d'hiver près de Pékin, ne s'attendaient pas à ce que leurs clients leur disent, après la première demi-journée de la semaine: "Le ski, c'est bon, c'est fait! Quelle est l'activité de l'après-midi?"
Qui dit jeune dit très nombreux. Le marché chinois reste une merveilleuse opportunité pour qui sait la saisir: BMW et Volkswagen tirent, selon les années, entre un tiers et la moitié de leurs profits mondiaux de Chine; il se vend actuellement autant de téléphones 4G en Chine qu'en Europe et aux Etats-Unis combinés; 9000 Chinois prennent chaque jour l'avion pour la première fois!
PARIS-PÉKIN EXPRESS, PAR DAVID BAVEREZ. FRANÇOIS BOURIN, 253P., 20€.
EN IMAGES. Le premier porte-avions made in China mis à l'eau par Pékin
La Chine s'est dotée d'un second porte-avions, son
premier entièrement conçu et réalisé dans le pays. Il a été mis à flot
ce mercredi aux chantiers navals de Dalian.
Le pays veut moderniser ses forces armées mais reste encore loin derrière les États-Unis qui possèdent une dizaine de porte-avions opérationnels.
En plein regain de tensions internationales autour de la Corée du Nord et de son programme nucléaire, la Chine veut prouver son statut de grande puissance capable de rivaliser avec les Etats-Unis. Investissant massivement dans ses forces armées, le pays a mis à flot mercredi son deuxième porte-avions, le premier entièrement conçu et réalisé dans le pays.LIRE AUSSI >> Corée du Nord: "L'effondrement du régime n'est pas dans l'intérêt de la Chine"
Pékin dispose déjà d'un porte-avions, le Liaoning, dont la coque avait été produite dans l'ex-URSS il y a plus d'un quart de siècle. Le Liaoning, mis officiellement en service en 2012, a seulement effectué à la fin de l'an dernier ses premiers exercices à tirs réels et sa première sortie dans le Pacifique.
"Un bond technologique"
"La construction d'un premier porte-avions indigène en Chine est sans nul doute un événement historique puisqu'elle hisse la Chine au rang des quelques puissances militaires mondiales en mesure de le faire, aux côtés des États-Unis, de la Russie, du Royaume-Uni, de la France, de l'Italie et de l'Espagne", observe Juliette Genevaz, spécialiste de la Chine à l'Institut de recherche stratégique de l'École militaire française."On peut parler de bond technologique parce qu'il est très probable qu'il s'agisse du premier d'une série de porte-avions indigènes", remarque-t-elle, avant d'estimer qu'il faudra compter environ deux ans pour que le bateau soit entièrement équipé et fasse ses premiers essais véritables en mer.
Les États-Unis ont une avance technologique importante
La deuxième puissance économique mondiale tente depuis des années de moderniser ses forces armées, particulièrement sa marine, pour appuyer ses prétentions en mer de Chine méridionale, une zone dont la souveraineté est contestée par plusieurs pays riverains.Mais l'armée chinoise est encore très loin de rattraper l'armée américaine, qui possède une dizaine de porte-avions opérationnels, rappelle Juliette Genevaz.
Les nouveaux porte-avions chinois sont pour l'instant surtout une question de statut pour la Chine, relève James Char, expert à l'école S. Rajaratnam d'études internationales à Singapour. "Il est très peu probable qu'ils posent une menace pour les Etats-Unis si l'on prend en compte l'avance technologique des porte-avions américains", souligne-t-il. On ne pourra parler de percée technologique que le jour où des porte-avions chinois auront la propulsion nucléaire et des catapultes pour le lancement des avions, ajoute l'expert.
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