La 'viande transformée' classée comme cancérogène par l'OMS.
L'organisation internationale recommande également de limiter la consommation de viande rouge, "probablement cancérogène"...
(Boursier.com) — La publication de l'Organisation mondiale de la Santé risque de faire grand bruit... Selon le Centre international de Recherche sur le Cancer (CIRC), organisme rattaché à l'OMS, la consommation de viande rouge (boeuf, veau, porc, agneau, mouton, cheval, chèvre) est "probablement cancérogène"."Ces résultats confirment les recommandations actuelles de santé publique visant à limiter la consommation de la viande", a expliqué le docteur Christopher Wild, directeur du CIRC.
Viande transformée classée comme "cancérogène"
En revanche, la viande transformée - par le salage, la fermentation, le "fumage", ou tout autre processus visant à rehausser la saveur ou améliorer la conservation - a été classée comme "cancérogène", en groupe 1, c'est à dire dans la même catégorie que le tabac ou l'amiante. D'après les travaux menés par le groupe composé de 22 experts issus de dix pays différents, chaque portion de 50 grammes de viande transformée ingérée tous les jours augmente le risque de cancer colorectal de 18%.Le CIRC précise que le risque pour un individu, de développer un cancer colorectal à cause de la viande transformée demeure faible, mais "il augmente avec la quantité de viande consommée".
Recul de la consommation de viande en général
L'expertise de l'OMS intervient dans un contexte déjà marqué par la baisse de la consommation de viande. Une récente étude de l'INSEE montrait que la part de la viande de le "panier des Français" diminue depuis les années 1980 et n'atteint plus que 20% en 2014, contre 26 % à son apogée en 1967. En France, le programme national nutrition-santé 2011-2015 recommande de limiter la consommation de viande à 100 à 150 grammes par jour, en privilégiant les "maigres"...— ©2015,
La charcuterie est cancérogène et la viande rouge "probablement" aussi selon l'OMS
D'après un rapport de l'Organisation mondiale de la santé, tous les produits transformés à base de viande sont "cancérogènes pour l'homme", au même titre que le tabac et l'amiante.
en ligne (PDF, en anglais).
Dans cette catégorie des produits carnés transformés, on trouve toutes les viandes salées, fumées ou ayant subi tout autre processus qui améliore son goût ou sa conservation : la charcuterie, donc, mais aussi les viandes en conserve ou les sauces et préparations à base de viande. La catégorie "viande rouge", elle, inclut aussi bien le bœuf que le porc ou le mouton. Elle est classée dans le groupe 2A, celui des produits "probablement cancérogènes pour l'homme".
Consommer 50 grammes de viande transformée par jour accroît le risque de cancer colorectal de 18%, selon le CIRC, qui a croisé les données d'une dizaine d'études. La consommation quotidienne de 100 grammes de viande rouge pourrait, elle, accroître ce risque de 17%, mais le lien de causalité n'est pas établi avec certitude.
Le docteur Christopher Wild, directeur du CIRC, ne nie pas pour autant la "valeur nutritive" de la viande rouge, dit-il. Ces résultats doivent, selon lui, permettre aux gouvernements et aux organismes de régulation de "trouver un équilibre entre les risques et les avantages de la consommation de viande rouge et de viande transformée", pour formuler les meilleures recommandations alimentaires possibles.
Mauvaise nouvelle pour les amateurs de steak et de saucisson. La charcuterie est cancérogène, et la viande rouge l'est "probablement" aussi, annonce l'Organisation mondiale de la santé (OMS) dans un rapport publié lundi 26 octobre dans la revue médicale The Lancet Oncology et disponible La charcuterie pas aussi dangereuse que le tabac
Le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC), une agence de l'OMS, classe tous les produits transformés à base de viande dans son groupe 1, celui des substances "cancérogènes pour l'homme", au même titre que le tabac et l'amiante. Ce qui ne veut pas dire pour autant qu'ils sont aussi dangereux, note l'organisme.Dans cette catégorie des produits carnés transformés, on trouve toutes les viandes salées, fumées ou ayant subi tout autre processus qui améliore son goût ou sa conservation : la charcuterie, donc, mais aussi les viandes en conserve ou les sauces et préparations à base de viande. La catégorie "viande rouge", elle, inclut aussi bien le bœuf que le porc ou le mouton. Elle est classée dans le groupe 2A, celui des produits "probablement cancérogènes pour l'homme".
La viande favoriserait le cancer colorectal
Se basant sur plus de 800 études, le CIRC estime avoir "des indications suffisantes selon lesquelles la consommation de viande transformée provoque le cancer colorectal chez l'homme". Un risque de cancer qui augmenterait avec la quantité de charcuterie consommée. La viande rouge, elle, échappe à ce classement car le CIRC n'a que des "indications limitées" de son caractère cancérogène. Selon Le Monde, certaines données indiquent aussi des liens entre la viande et les cancers de la prostate et du pancréas.Consommer 50 grammes de viande transformée par jour accroît le risque de cancer colorectal de 18%, selon le CIRC, qui a croisé les données d'une dizaine d'études. La consommation quotidienne de 100 grammes de viande rouge pourrait, elle, accroître ce risque de 17%, mais le lien de causalité n'est pas établi avec certitude.
34 000 décès du cancer par an imputables à la charcuterie
Selon l'organisme de recherches Global Burden of Diseases, 34 000 décès du cancer sont imputables, chaque année dans le monde, à une alimentation riche en charcuteries, et 50 000 pourraient être liés à une consommation trop importante de viandes rouges. Des chiffres sans comparaison cependant avec le million de décès annuels imputables au tabac, et les 600 000 dus à la consommation d'alcool.Le docteur Christopher Wild, directeur du CIRC, ne nie pas pour autant la "valeur nutritive" de la viande rouge, dit-il. Ces résultats doivent, selon lui, permettre aux gouvernements et aux organismes de régulation de "trouver un équilibre entre les risques et les avantages de la consommation de viande rouge et de viande transformée", pour formuler les meilleures recommandations alimentaires possibles.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire