20 ngàn euros để lập ra một trại chăn nuôi và trồng trọt ngay trong thành phố.
Họ có phát minh chi mới không và nhờ đâu họ thành công?
Mời quý anh chị theo dỏi reportage bằng hình dưới đây.
Caroline Thanh Hương
Citizen Farm : 800kg de légumes et 400 poissons par an... sur 15m2 !
Pour atteindre de telles performances sur une si petite surface, nul besoin d'OGM ou de pesticides. Il suffit de faire appel aux pouvoirs de la nature !
Toits Solid’Air est un foyer de Reims géré par l’Armée du Salut. C’est ici que Citizen Farm et le bailleur Plurial Novillia, en partenariat avec Action Logement, ont décidé d’implanter la première ferme urbaine du Grand Est.
Reposant sur le principe de l’aquaponie, cette ferme urbaine tiendra dans un container de 15m2 (soit l’équivalent d’une place de parking).
L’espace est réduit mais, pourtant, exploité par les résidents eux-mêmes, ce drôle de bâtiment devrait produire pas moins de 800kg de légumes par an… ainsi que 400 poissons ! Par quel miracle ? Explications.
Ce container est divisé en deux. Dans la partie basse, métallique, on retrouve deux bacs : le premier accueille des poissons et le second permet de récupérer les eaux de pluie.
Dans la partie haute est installée une serre vitrée non chauffée où sont cultivés fruits et légumes de manière totalement écologique puisque la terre se nourrit de l’eau de l’aquarium.
Pierre Osswald, fondateur de CiizenFarm :
« L’aquaponie repose sur un cycle naturel en plusieurs étapes. Si les poissons produisent des déchets d’ordinaire nocifs en grande quantité, ceux-ci sont transformés en nitrites puis en nitrates par les bactéries présentes dans l’aquarium.Démonstration dans cette vidéo :
L’eau chargée en nitrates est acheminée jusqu’à la serre où elle va nourrir les plantes qui assimilent ces déchets par les racines, et donc purifier l’eau. Une fois nettoyée et oxygénée, cette eau peut retourner dans le bac des poissons dans un cercle vertueux perpétuel. »
Plusieurs fermes de ce type existent déjà et prouvent chaque jour que, pour produire des produits sains et en quantité, le mieux est encore de s’appuyer sur les effets de symbiose proposés par la nature !
En plus, dans le cas présent, le projet aura une dimension sociale évidente. Philippe Wattier, directeur du foyer Solid’Air de Reims :
« L’agriculture permet aux résidents de se mobiliser autour d’un projet, de retrouver un rythme de vie quotidien et de plus long terme, en se calant sur les saisons. Chaque récolte est une réussite qui permet de renforcer son estime de soi et bien entendu de consommer les produits qu’on a jardinés ».L’aquaponie permet de produire une nourriture saine et locale tout en économisant 90% d’eau par rapport à l’agriculture conventionnelle. Et, en plus, elle permet de retisser des liens en ville. Franchement, on aurait tort de s’en priver !
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