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mercredi 2 décembre 2015

Yahoo! va mal, très mal.

Yahoo! va mal, très mal


© Alli Harvey / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP
Le conseil d’administration a prévu de se réunir de mercredi à vendredi pour décider de l’avenir de l’entreprise. L’abandon des activités en ligne est même envisagé. Le portail internet Yahoo! se cherche un avenir et visiblement ce dernier est plus qu’incertain : le conseil d'administration de l’entreprise a en effet prévu de se réunir plusieurs jours de suite, de mercredi à vendredi, pour décider des nouvelles orientations du groupe. Signe que les temps sont durs, la vente des activités en ligne du groupe est même envisagée.Yahoo!, un géant en perte de vitesse. Yahoo! est l’une des rares entreprises à avoir survécu à l’éclatement de la bulle Internet en 2000 et a fêté en 2014 ses vingt ans, une longévité rare dans le secteur. Yahoo ! figure toujours parmi les trois sites les plus fréquentés aux Etats-Unis, selon ComScore et reste dans le top 5 des sites les plus fréquentés au monde, selon Alexa. Le groupe a en effet plusieurs atouts : un moteur de recherche très connu, une messagerie en ligne, sans oublier un portail d’informations populaire.

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 Sur le papier, Yahoo! va donc bien et reste un mastodonte dans son secteur. Sauf que l’envers du décor est bien plus inquiétant : depuis 2009, Yahoo ! a conclu un accord avec Microsoft pour utiliser l’algorithme de son moteur de recherche Bing. Et il vient de faire de même avec Google pour utiliser sa technologie de ciblage publicitaire. Bref, l’entreprise n’assure plus son cœur de métier. Du côté des finances, ce n’est guère mieux : si les sites du groupe sont toujours fréquentés, ce dernier rentabilise de moins en moins ce trafic. Facebook, qui connaît bien mieux ses utilisateurs, réussi à vendre ses publicités bien plus chères. Sans oublier que Yahoo ! est passé à côté de l’essor des réseaux sociaux et a mis du temps à prendre la mesure de l’essor de l’internet mobile. Résultat, les revenus du groupe ne cessent de reculer.
Une patronne sur la sellette. Pour redresser la barre, Yahoo ! a donc décidé il y a trois ans de débaucher chez son grand rival Google. Marissa Mayer a alors pris les commandes du groupe et insufflé une nouvelle dynamique. La messagerie Yahoo! Mail a été entièrement revue et la retransmission en direct de compétitions sportives de jeux vidéos a rencontré un grand succès. Yahoo ! a également acheté le site de micro-blogging Tumblr et une multitude de start-up. Si cela a permis de freiner la baisse de fréquentation, la courbe des résultats financiers ne s’est pas retournée depuis.
Résultat, Marissa Mayer est désormais menacée, la question de son remplacement ayant de grandes chances d’être abordée lors des différentes réunions de conseil d’administration cette semaine. "Les derniers jours de Marissa Mayer ?", a d’ailleurs titré l’hebdomadaire Forbes. Le malaise est en tout cas profond, ce qui a conduit l’agence de notation Standard & Poor’s a dégradé sa perspective à long terme sur l’entreprise, qui est désormais "négative".

02.12.Yahoo Marissa Mayer.Ethan Miller  GETTY IMAGES NORTH AMERICA  AFP.1280.640

Les actionnaires multiplient les coups de pression. Les compétences de Marissa Mayers ne sont pourtant pas au centre des débats : cette dernière a d’abord le malheur de faire face à l’âge d’or de Google mais aussi d’être mise sous pression par ses actionnaires. Et notamment par le fonds spéculatif Starboard Value, qui est très actif dans ce dossier.
Ce dernier redoute de perdre sa mise et fait tout pour limiter la casse. Une partie des actionnaires ont donc fait pression pour que Yahoo! vende sa pépite : les 15% qu’il détient dans le capital d’Alibaba, une petite société chinoise devenue entretemps un géant du commerce en ligne. Aujourd’hui, cette participation est estimée à environ presque 33 milliards de dollars… alors que le groupe Yahoo ! lui-même est valorisé 34 milliards de dollars. Mise sous pression, la direction de Yahoo!  a accepté une telle vente et mis en place un montage financier complexe pour éviter que cette opération soit imposable. Las, le fisc américain a prévenu qu’il empêcherait la vente si le groupe tentait de contourner l’impôt.
Yahoo! va-t-il vendre ses activités en ligne ? Le rappel à l’ordre du fisc américain a dissuadé les actionnaires de valider l’opération. Mais les plus virulents souhaitent toujours récupérer le maximum d’argent, signe que leur confiance dans l’avenir de Yahoo ! est très limitée. Le fonds Starboard Value aurait même proposé que Yahoo ! vende ses activités en ligne, c’est-à-dire le cœur de son métier, pour pouvoir redistribuer de l’argent à ses actionnaires en payant le moins d’impôts. Les conseils d’administration qui se tiennent de mercredi à vendredi s’annoncent tendus.
Etoile morte

Yahoo prêt à vendre ses activités internet, quitte à s'autodétruire

Par
Le logo de Yahoo au siège du groupe internet à Sunnyvale, le 17 juillet 2012 en Californie.
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Le logo de Yahoo au siège du groupe internet à Sunnyvale, le 17 juillet 2012 en Californie. Photo Justin Sullivan. AFP

Les actionnaires de l'ancienne gloire du Web ont perdu patience. Face à l'échec d'une énième tentative de relance, ils exigent la vente du cœur de métier de la firme : ses services en ligne, comme Yahoo Mail

Yahoo va-t-il se saborder en cédant les activités internet qui ont fait sa gloire ? A en croire le Wall Street Journal, c’est en tout cas l’une des options qui doivent être discutées cette semaine par le conseil d’administration de l’entreprise américaine. Réunis entre mercredi et vendredi, les dirigeants de Yahoo doivent également réfléchir à la mise en œuvre ou non du projet visant à séparer du groupe sa participation d’environ 15 % dans Alibaba, le géant chinois du commerce en ligne.
Prudent, le quotidien économique souligne qu’aucune décision n’a encore été prise. Mais quelle que soit l’issue des discussions, le simple fait que Yahoo s’interroge sur l’opportunité de céder son cœur de métier illustre la profondeur du marasme dans lequel est plongé le portail internet. Cela sonne aussi comme un désaveu cinglant pour sa directrice générale, Marissa Mayer, qui n’a pas comblé les espoirs suscités par son arrivée en provenance de Google en 2012.
Si elle a permis de stabiliser Yahoo – qui était en rapide déclin avant son arrivée –, la stratégie de Marissa Mayer n’a toutefois pas généré le second souffle espéré. La patronne de 40 ans, diplômée de la prestigieuse université de Stanford, n’a pourtant pas ménagé ses efforts. Elle a modernisé la messagerie Yahoo Mail, racheté Tumblr pour plus d’un milliard de dollars (près de 947 millions d’euros) afin de rajeunir l’image de l’entreprise. Misant sur des activités jugées porteuses, elle a aussi multiplié les acquisitions dans le mobile et la vidéo en ligne. Sans succès : les revenus publicitaires n’ont pas décollé, creusant un écart aujourd’hui colossal avec Facebook et Google. En un an, le titre Yahoo a perdu un tiers de sa valeur.

L’échec de Marissa Meyer

Contestée en interne, la patronne de Yahoo avait tenté une mesure désespérée à la fin de l’été, demandant à son équipe dirigeante de ne pas quitter le navire en pleine tempête. Echec cuisant, la directrice du développement et la responsable marketing ont récemment démissionné. La meilleure preuve que le bateau Yahoo coule est d’ailleurs sans doute celle-ci : depuis le début de l’année, près d’une trentaine de cadres ont quitté l’entreprise.
Prévu de longue date, le conseil d’administration de cette semaine a donc malgré tout des allures de réunion d’urgence. Première question sur la table : faut-il se séparer des activités internet de Yahoo, qui attirent toujours de nombreux utilisateurs ? Entre son service de mails et ses sites d’actualité et de sports, la société californienne a drainé plus de 210 millions d’utilisateurs en octobre aux Etats-Unis, selon les données de ComScore. De quoi attiser l’appétit d’investisseurs ou de concurrents. «L’élément salvateur pour Yahoo, c’est qu’il conserve une large base d’utilisateurs qui dépendent de sa plateforme tant qu’ils conservent leur adresse mail, écrit l’analyste financier Brian Wieser. Un éventuel acquéreur aurait donc le temps d’établir de nouvelles stratégies et de développer des produits pendant que l’activité habituelle continue de générer des revenus.»

Scission et cessions sous pression

L’autre débat qui devrait animer les dirigeants de Yahoo concerne la participation de 15 % que le groupe possède dans Alibaba. Une participation évaluée à 32 milliards de dollars et considérée aujourd’hui comme le véritable joyau de Yahoo. Depuis des mois, l’entreprise planche sur un projet de scission en deux sociétés indépendantes, l’une centrée sur le cœur de métier de Yahoo et l’autre regroupant ses participations financières, à commencer par celle dans Alibaba. D’un point de vue technique, cette opération consisterait à distribuer aux actionnaires de Yahoo, sous forme de dividendes exceptionnels, l’intégralité des actions d’une nouvelle société – baptisée Aabaco – qui posséderait les 15 % d’Alibaba. Souhaité par Marissa Mayer, ce stratagème représenterait un cadeau de plusieurs dizaines de milliards de dollars aux actionnaires.
Pour compliquer encore un peu plus la situation, les délibérations du conseil d’administration se déroulent sous la pression de Starboard Value, un actionnaire influent de Yahoo. Le mois dernier, ce fonds spéculatif a appelé Yahoo à abandonner le projet de scission, qu’il appelait pourtant de ses vœux il y a un an. Entre-temps, le fisc américain a refusé de promettre que l’opération financière serait exempte d’impôts pour les actionnaires. Starboard Value, dont l’unique préoccupation est le cours de l’action et le montant de ses dividendes, juge désormais que le jeu n’en vaut plus la chandelle. Changeant son fusil d’épaule, le fonds spéculatif a été le premier à suggérer la vente des activités internet de Yahoo. Le fait que cette option soit discutée cette semaine sonne comme un désaveu de plus pour Marissa Mayer. Abandonnée par ses cadres, critiquée par certains actionnaires, la patronne sera-t-elle bientôt lâchée par le conseil d’administration ? Ses jours à la tête de Yahoo semblent plus que jamais plus comptés.
Frédéric Autran correspondant à New York

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