Báu vật tàu cất trong kho tây mà trộm cũng viếng và chôm mất.
Cambriolage au château de Fontainebleau
Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Florence Evin
Le château de Fontainebleau (Seine-et-Marne), situé à soixante kilomètres de Paris, a été cambriolé, dimanche 1er mars, peu avant six heures du matin. Une quinzaine d’œuvres orientales, provenant de Thaïlande et de Chine, ont été dérobées dans le musée chinois situé au rez-de-chaussée, devant l’étang aux carpes. Les malfaiteurs sont entrés par effraction. L’opération a duré sept minutes, jusqu’à ce que l’alarme se déclenche dans ce lieu qui est l’un des plus sécurisés de l’ancienne résidence royale, doté d’alarmes et de caméras de surveillance.
Le forfait a eu lieu dans les trois salons chinois aménagés en 1863 par l’impératrice Eugénie, qui en avait choisi la décoration, jusqu’à dessiner elle-même le mobilier. « Un espace souvent fermé au public, très intime et très atypique, avec ses grands paravents laqués d’or », précise, au Monde, Jean-François Hébert, le président de l’établissement public.
« Ce sont probablement des gens très professionnels qui connaissaient bien les lieux et le système de fermeture. En partant, ils ont tout aspergé avec un extincteur pour faire disparaître toutes traces. Ils ont calculé leur coup, ils savaient très bien quels objets ils convoitaient », indique Jean-François Hébert. L’Office central de lutte contre le trafic illicite des biens culturels a été alerté. La police judiciaire de Melun est chargée de l’enquête.
« C’est un traumatisme terrible pour le château, on peut espérer qu’un jour ces pièces reviennent sur le marché », note M. Hébert. Le précédent vol au château date de 1995. Des quinze objets dérobés, neuf ont été retrouvés à ce jour.
Le forfait a eu lieu dans les trois salons chinois aménagés en 1863 par l’impératrice Eugénie, qui en avait choisi la décoration, jusqu’à dessiner elle-même le mobilier. « Un espace souvent fermé au public, très intime et très atypique, avec ses grands paravents laqués d’or », précise, au Monde, Jean-François Hébert, le président de l’établissement public.
Valeur inestimable
Trois vitrines ont été fracturées. Ont disparu la réplique de la couronne du roi de Siam, émail sur ronde-bosse d’or filigranné, offerte en 1861 à Napoléon III par une ambassade du Siam en visite officielle ; un mandala tibétain en corail, or et turquoise ; une chimère chinoise en émail cloisonné du règne de Qianlong (1736-1795) ; des vases et un plat en argent, notamment. Des objets de grande qualité, d’une valeur inestimable.« Ce sont probablement des gens très professionnels qui connaissaient bien les lieux et le système de fermeture. En partant, ils ont tout aspergé avec un extincteur pour faire disparaître toutes traces. Ils ont calculé leur coup, ils savaient très bien quels objets ils convoitaient », indique Jean-François Hébert. L’Office central de lutte contre le trafic illicite des biens culturels a été alerté. La police judiciaire de Melun est chargée de l’enquête.
« C’est un traumatisme terrible pour le château, on peut espérer qu’un jour ces pièces reviennent sur le marché », note M. Hébert. Le précédent vol au château date de 1995. Des quinze objets dérobés, neuf ont été retrouvés à ce jour.
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